Comment gérer ses finances personnelles ? -
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Comment gérer ses finances personnelles ?

La ges­tion de vos finances per­son­nelles est une com­pé­tence pri­mor­diale qui peut véri­ta­ble­ment trans­for­mer votre quo­ti­dien et vous garan­tir un ave­nir finan­cier serein. Vous com­pren­drez que ce n’est pas le mon­tant de votre salaire qui déter­mine votre richesse, mais bien la manière dont vous gérez cet argent.

Nous allons explo­rer les étapes essen­tielles pour prendre le contrôle de vos finances. Vous appren­drez à éta­blir un bud­get effi­cace, à gérer vos dettes de manière stra­té­gique, à épar­gner intel­li­gem­ment et à inves­tir judi­cieu­se­ment. Ces com­pé­tences vous per­met­tront non seule­ment d’é­vi­ter les pièges finan­ciers cou­rants, mais aus­si d’op­ti­mi­ser vos res­sources pour atteindre vos objec­tifs de vie et assu­rer votre sécu­ri­té finan­cière.

Qu’est-ce que les finances personnelles

Les finances per­son­nelles englobent la ges­tion de vos res­sources finan­cières indi­vi­duelles. Cela inclut la ges­tion de votre compte cou­rant, votre épargne, votre patri­moine et vos inves­tis­se­ments. Gérer ses finances per­son­nelles, c’est apprendre à maî­tri­ser son argent pour atteindre ses objec­tifs de vie tout en assu­rant sa sécu­ri­té finan­cière.

Gestion du compte courant

Le compte cou­rant est l’ou­til de base pour gérer vos tran­sac­tions quo­ti­diennes. C’est ici que vos reve­nus sont ver­sés et que vos dépenses cou­rantes sont pré­le­vées. Une bonne ges­tion du compte cou­rant per­met d’é­vi­ter les décou­verts et les frais ban­caires inutiles. C’est de là que découle tout le reste.

Épargne

L’é­pargne est essen­tielle pour faire face aux impré­vus et pré­pa­rer vos pro­jets futurs. Elle peut être répar­tie en plu­sieurs caté­go­ries : l’é­pargne de pré­cau­tion, pour les urgences (comme des répa­ra­tions impré­vues ou des pertes de reve­nus tem­po­raires), et l’é­pargne de pro­jet, pour finan­cer des dépenses impor­tantes (vacances, achat immo­bi­lier, etc.).

Patrimoine

Le patri­moine regroupe l’en­semble de vos actifs, c’est-à-dire ce que vous pos­sé­dez. Cela inclut les biens immo­bi­liers, les véhi­cules, les inves­tis­se­ments finan­ciers et toute autre forme de richesse accu­mu­lée. La ges­tion de votre patri­moine vise à opti­mi­ser la valeur de vos actifs tout en mini­mi­sant les risques.

Investissements

Les inves­tis­se­ments sont des pla­ce­ments finan­ciers réa­li­sés dans l’ob­jec­tif de faire fruc­ti­fier votre capi­tal. Ils peuvent inclure des actions, des obli­ga­tions, des fonds d’in­ves­tis­se­ment, de l’im­mo­bi­lier, etc. Inves­tir per­met non seule­ment de pré­ser­ver votre pou­voir d’a­chat face à l’in­fla­tion, mais aus­si de géné­rer des reve­nus sup­plé­men­taires à long terme.

Vocabulaire de base

Pour bien com­prendre la ges­tion des finances per­son­nelles, voi­ci quelques termes clé :

  • Reve­nus : les sommes d’argent que vous rece­vez régu­liè­re­ment, par exemple, votre salaire, vos primes, vos reve­nus loca­tifs ou vos divi­dendes.
  • Dépenses : l’argent que vous dépen­sez pour vos besoins et envies quo­ti­diens, comme les courses, les fac­tures, les loi­sirs.
  • Charges fixes : les dépenses régu­lières et incon­tour­nables, comme le loyer, les abon­ne­ments ou les assu­rances.
  • Actifs : tout ce qui pos­sède une valeur et qui peut géné­rer des reve­nus, comme un bien immo­bi­lier, des actions ou une entre­prise.
  • Pas­sifs : les dettes et achats qui dépré­cient rapi­de­ment et aug­mentent les dépenses sans appor­ter de valeur finan­cière à long terme, comme une TV 70 pouces 8K ou un cré­dit à la consom­ma­tion.

Pourquoi bien gérer ses finances ?

Qui que vous soyez, étu­diants, sala­riés ou parents, la ges­tion de votre argent vous appor­te­ra de nom­breux avan­tages à court, moyen et long terme.

  • Sta­bi­li­té finan­cière : en ayant un plan et en sachant où va votre argent, vous pou­vez évi­ter les situa­tions où des dépenses inat­ten­dues vous plongent dans le rouge. Cela per­met de main­te­nir un équi­libre finan­cier et d’assurer une cer­taine tran­quilli­té d’esprit.
  • Pré­pa­ra­tion pour l’a­ve­nir : la ges­tion finan­cière per­met de pla­ni­fier et d’é­par­gner pour des pro­jets futurs comme l’a­chat d’une mai­son, la pré­pa­ra­tion de la retraite, ou l’é­du­ca­tion des enfants.
  • Amé­lio­ra­tion du bien-être : avoir une bonne ges­tion finan­cière peut amé­lio­rer votre qua­li­té de vie. Moins de stress finan­cier se tra­duit sou­vent par une meilleure san­té men­tale et phy­sique. Vous pou­vez éga­le­ment vous per­mettre des loi­sirs et des acti­vi­tés qui enri­chissent votre vie sans culpa­bi­li­té ou inquié­tude finan­cière.
  • Accrois­se­ment du pou­voir d’a­chat : en sui­vant un bud­get et en rédui­sant les dépenses inutiles, vous pou­vez éco­no­mi­ser plus et inves­tir dans des achats qui amé­liorent réel­le­ment votre vie.
  • Cré­di­bi­li­té finan­cière : une bonne ges­tion des finances amé­liore votre cote de cré­dit, ce qui peut vous ouvrir des portes pour obte­nir des prêts avec des condi­tions avan­ta­geuses. Ou des prêts tout court. Les banques et les ins­ti­tu­tions finan­cières sont plus dis­po­sées à accor­der des cré­dits à ceux qui démontrent une ges­tion res­pon­sable de leur argent, faci­li­tant ain­si des pro­jets comme l’a­chat d’une mai­son ou la créa­tion d’une entre­prise.

Et il y en a d’autres. En bref, c’est un outil puis­sant pour amé­lio­rer votre vie à tous les niveaux, de la réduc­tion du stress quo­ti­dien à la pré­pa­ra­tion d’un ave­nir pros­père. Et n’al­lez pas croire que c’est réser­vé aux reve­nus éle­vés. Dans la grande majo­ri­té des cas, c’est acces­sible à tous.

Faire le point de votre situation

Pour bien gérer ses finances per­son­nelles, il faut com­men­cer par faire un bilan pré­cis de votre situa­tion finan­cière. Cette étape vous per­met­tra de com­prendre où va votre argent, de repé­rer les zones d’a­mé­lio­ra­tion et de pla­ni­fier effi­ca­ce­ment vos futures actions. On voit com­ment faire :

Connaissez vos charges fixes et variables.

Com­men­cez par dres­ser un inven­taire de toutes vos dépenses :

  • Charges fixes : ce sont les dépenses régu­lières et inévi­tables, telles que le loyer, les abon­ne­ments, les assu­rances ou les frais de trans­port.
  • Dépenses variables : ces dépenses fluc­tuent chaque mois et incluent les courses, les loi­sirs, les repas au res­tau­rant, etc.

Planifiez les dépenses occasionnelles

En plus des charges fixes et variables, n’ou­bliez pas de pla­ni­fier les dépenses occa­sion­nelles. Ce sont des dépenses qui ne sur­viennent pas tous les mois, mais qui peuvent avoir un impact signi­fi­ca­tif sur votre bud­get, comme la taxe d’ha­bi­ta­tion, les impôts ou cer­tains abon­ne­ments.

Utilisez un tableur Excel.

Aujourd’­hui, beau­coup de banques per­mettent d’a­voir une vue d’en­semble de ses dépenses caté­go­ri­sées depuis leur appli­ca­tion. Mais per­son­nel­le­ment, je vous sug­gère pour cela d’ou­vrir un tableur Excel ou un Google spread­sheet. De cette manière, vous pour­rez plus faci­le­ment l’a­dap­ter à vos besoins et le confi­gu­rer à votre manière.

Et parce qu’on ne peut pas tous Excel­ler 🤭, je vous ai pré­pa­ré un tableau rela­ti­ve­ment simple mais com­plet, qui peut être une bonne base, que vous pou­vez télé­char­ger ici.

Com­ment ça marche ?

Allez dans l’on­glet du mois en cours. Rem­plis­sez le tableau avec toutes vos entrées et sor­ties d’argent comme un rele­vé ban­caire. Pour chaque cré­dit et débit, choi­sis­sez la caté­go­rie et la sous-caté­go­rie à laquelle ils appar­tiennent dans la liste dérou­lante. Vous pou­vez retrou­ver la liste com­plète sur la page d’ac­cueil du tableur.

Ser­vez-vous des gra­phiques inté­grés pour visua­li­ser la répar­ti­tion de vos dépenses. Le pre­mier dia­gramme cir­cu­laire vous montre la part de chaque caté­go­rie de dépenses dans votre bud­get total. Le 2e camem­bert vous montre les por­tions de dépenses de chaque sous-caté­go­rie dans une caté­go­rie pré­cise que vous pou­vez choi­sir dans la liste dérou­lante sur le tableau de rap­pel à côté du gra­phique comme en des­sous.

Assainir vos comptes

Assai­nir vos comptes est une étape impor­tante pour bien gérer vos finances per­son­nelles. Voi­ci quelques actions concrètes pour y par­ve­nir :

Choisir sa banque et sa carte bancaire

Le choix de votre banque et de votre carte ban­caire peut avoir un impact signi­fi­ca­tif sur vos finances. Com­pa­rez les frais ban­caires, les ser­vices offerts et les avan­tages des dif­fé­rentes banques. Optez pour celle qui cor­res­pond le mieux à vos besoins et qui pro­pose des frais réduits.

Éviter les débits différés

Les cartes à débit dif­fé­ré peuvent être ten­tantes, mais elles entraînent des dépenses non maî­tri­sées. Ces cartes n’ont abso­lu­ment aucun avan­tage pour vous. Ce sont des pièges à agios. Uti­li­sez les cartes à débit immé­diat pour mieux suivre vos dépenses et évi­ter les mau­vaises sur­prises à la fin du mois.

Éviter d’être dans le rouge

Les décou­verts ban­caires entraînent des frais éle­vés (de 6 % jus­qu’à plus de 20 %) et créent un cercle vicieux. Main­te­nez un fonds de rou­le­ment sur votre compte cou­rant pour cou­vrir les impré­vus et évi­ter les agios. Par exemple, gar­dez tou­jours un mon­tant mini­mum sur votre compte pour anti­ci­per un pré­lè­ve­ment oublié ou une dépense impré­vue.

Identifier les dépenses superflues

Pas­sez en revue vos dépenses men­suelles et iden­ti­fiez celles qui ne sont pas essen­tielles. Cela peut inclure des abon­ne­ments que vous n’u­ti­li­sez plus ou des achats impul­sifs.

Réduire ou éli­mi­ner ces dépenses peut libé­rer des fonds pour des objec­tifs plus impor­tants. C’est en fai­sant ça que je me suis ren­du compte que j’avais 3 pro­tec­tions juri­diques et que je dépen­sais peut-être un peu trop sou­vent sur Ama­zon… Entre autres.

Mensualisation

Men­sua­li­sez au maxi­mum vos dépenses. Cela per­met de mieux gérer votre bud­get en répar­tis­sant les coûts sur l’an­née plu­tôt que d’a­voir des dépenses ponc­tuelles impor­tantes. Par exemple, les impôts peuvent sou­vent être men­sua­li­sés.

Faire son budget

Main­te­nant qu’on a notre tableau, qu’on connaît ses charges fixes et variables, on fait son bud­get.

Pour bien gérer ses finances per­son­nelles, éta­blir un bud­get est une étape indis­pen­sable. Cette méthode per­met de pla­ni­fier vos dépenses et de contrô­ler vos finances afin d’é­vi­ter les mau­vaises sur­prises. Voyons com­ment faire un bud­get effi­cace.

1.Faire ses comptes en début de mois

Il est essen­tiel de faire vos comptes en début de mois pour anti­ci­per vos dépenses et orga­ni­ser vos finances de manière proac­tive. En début de mois, met­tez de côté les mon­tants néces­saires pour cou­vrir vos charges fixes et variables. Cette pra­tique vous aide à visua­li­ser le “reste à vivre” pour les autres dépenses et à évi­ter les oublis.

2. La règle des 50/30/20

La règle des 50/30/20 est une méthode simple pour répar­tir vos reve­nus en trois caté­go­ries :

  • 50 % pour les besoins essen­tiels : loyer, nour­ri­ture, trans­ports, assu­rances, etc.
  • 30 % pour les dépenses per­son­nelles : loi­sirs, sor­ties, vête­ments, abon­ne­ments non essen­tiels.
  • 20 % pour l’é­pargne : épargne de pré­cau­tion, épargne pour pro­jets, inves­tis­se­ments.

Cette répar­ti­tion aide à struc­tu­rer vos dépenses tout en assu­rant une épargne régu­lière, vous per­met­tant ain­si de vous faire plai­sir sans com­pro­mettre votre sécu­ri­té finan­cière. Cette règle n’est pas immuable, à vous de l’a­dap­ter selon vos reve­nus et vos condi­tions de vie. Le pour­cen­tage alloué à vos besoins essen­tiels sera clai­re­ment dif­fé­rent si vous êtes ouvrier à Paris ou cadre en pro­vince.

3. La technique des enveloppes

Pour gérer effi­ca­ce­ment les dépenses per­son­nelles et variables, la tech­nique des enve­loppes est par­ti­cu­liè­re­ment utile. Com­ment la mettre en pra­tique :

  • Reti­rez le mon­tant néces­saire : en début de mois, reti­rez en liquide le mon­tant alloué à vos dépenses variables.
  • Créez des enve­loppes adres­sées : pré­pa­rez des enve­loppes pour chaque caté­go­rie de dépense (ali­men­ta­tion, sor­ties, loi­sirs, etc.) et placez‑y le mon­tant cor­res­pon­dant. Par exemple, une enve­loppe pour les courses ali­men­taires, une autre pour les sor­ties et loi­sirs, etc.
  • Uti­li­sez les enve­loppes pour vos dépenses : ne dépen­sez que l’argent conte­nu dans chaque enve­loppe pour la caté­go­rie cor­res­pon­dante. Une fois l’en­ve­loppe vide, évi­tez de pui­ser dans les autres enve­loppes ou dans votre compte ban­caire.

La ges­tion des enve­loppes néces­site une cer­taine dis­ci­pline, mais elle peut gran­de­ment aider à gérer ses finances per­son­nelles de manière plus consciente. Quelques conseils pour une ges­tion opti­male :

  • Sui­vi régu­lier : rem­plis­sez le tableur au fur et à mesure de vos dépenses pour chaque enve­loppe. Notez chaque achat pour avoir une vue d’en­semble sur votre consom­ma­tion.
  • Réajus­te­ment men­suel : à la fin de chaque mois, ana­ly­sez vos dépenses. Si vous avez dépas­sé le bud­get d’une enve­loppe, regar­dez pour­quoi.
    Est ce que le bud­get était vrai­ment juste ? Ou est-ce vos dépenses qui étaient un peu exa­gé­rées ? Cela vous aide­ra à mieux cali­brer vos besoins et à opti­mi­ser votre bud­get.
  • Flexi­bi­li­té : si une enve­loppe est vide avant la fin du mois, évi­tez de com­pen­ser avec d’autres enve­loppes. Cela vous aide à res­pec­ter votre bud­get et à prendre conscience de vos habi­tudes de consom­ma­tion.

Gérez vos dettes

Pour bien gérer ses finances per­son­nelles, il fau­dra savoir gérer ses dettes de manière effi­cace. On va voir quelques étapes et conseils pour vous aider à com­prendre vos dettes et à amé­lio­rer votre situa­tion finan­cière.

Types de dettes et leur impact

Il existe dif­fé­rents types de dettes, cha­cune ayant un impact dif­fé­rent sur vos finances :

  • Dettes à la consom­ma­tion : prêts per­son­nels, cré­dits renou­ve­lables, cartes de cré­dit (Cete­lem, Sofin­co, etc.). Ces dettes ont sou­vent des taux d’in­té­rêt très éle­vés et peuvent rapi­de­ment deve­nir un far­deau. Elles sont sou­vent contrac­tées parce que l’on vit au-des­sus de ses moyens ou parce que l’on ne gère pas cor­rec­te­ment ses finances.
    Ces dettes peuvent vite tour­ner à la catas­trophe si on ne fait pas atten­tion et mener au sur­en­det­te­ment.
  • Dettes hypo­thé­caires : prêts immo­bi­liers. Il existe un débat pour savoir si une rési­dence prin­ci­pale est un actif ou un pas­sif. De mon point de vue, c’est un inves­tis­se­ment et une forme d’é­pargne de capi­tal, à condi­tion de ne pas ache­ter à des prix bien au-des­sus du mar­ché. Un prêt immo­bi­lier, bien géré, peut donc être un bon moyen d’in­ves­tir dans l’a­ve­nir.
  • Dettes étu­diantes : prêts étu­diants. Ces prêts per­mettent de finan­cer des études, mais il est cru­cial de bien réflé­chir avant de s’en­det­ter. Posez-vous la ques­tion de l’in­té­rêt réel de l’emprunt pour des études “faites par défaut”.
    Pour appro­fon­dir cette réflexion, je recom­mande des lec­tures comme “Le Per­so­nal MBA” de Josh Kauf­man ou “Tout le monde n’a pas eu la chance de rater ses études” d’Olivier Roland.

Stratégies pour rembourser ses dettes rapidement

Voyons quelques méthodes pour rem­bour­ser vos dettes de manière effi­cace :

  • Méthode de l’a­va­lanche : prio­ri­sez le rem­bour­se­ment des dettes avec les taux d’in­té­rêt les plus éle­vés. Une fois la dette la plus coû­teuse rem­bour­sée, pas­sez à la sui­vante. Cette méthode mini­mise le coût total des inté­rêts.
  • Méthode de la boule-de-neige : prio­ri­sez le rem­bour­se­ment des plus petites dettes en pre­mier. Cette méthode peut offrir un sen­ti­ment d’ac­com­plis­se­ment rapide, ce qui peut être moti­vant pour conti­nuer.
  • Conso­li­da­tion de dettes : regrou­pez plu­sieurs dettes en un seul prêt à taux réduit. Cela sim­pli­fie la ges­tion et peut réduire le coût total des inté­rêts.
  • Négo­cia­tion avec les créan­ciers : contac­tez vos créan­ciers pour rené­go­cier les condi­tions de rem­bour­se­ment ou les taux d’in­té­rêt. Cer­taines ins­ti­tu­tions peuvent accep­ter de bais­ser les taux ou de rééche­lon­ner les paie­ments.

Existe-t-il une bonne dette ?

Toutes les dettes ne sont pas néces­sai­re­ment mau­vaises. Une “bonne dette” est un emprunt qui vous aide à aug­men­ter votre valeur nette. Par exemple :

  • Prêt immo­bi­lier : il per­met d’ac­qué­rir un bien qui peut prendre de la valeur avec le temps.
  • Prêt étu­diant : il finance des études qui peuvent aug­men­ter votre poten­tiel de reve­nus futurs.
  • Prêt pro­fes­sion­nel : il finance des inves­tis­se­ments dans une entre­prise qui peuvent géné­rer des reve­nus sup­plé­men­taires.

Cepen­dant, même les bonnes dettes doivent être gérées pru­dem­ment pour évi­ter de com­pro­mettre votre sta­bi­li­té finan­cière.

Vous avez beaucoup de dettes ?

Si vous avez pas mal de dettes et que vous avez des dif­fi­cul­tés à les gérer, voi­ci quelques solu­tions pour un accom­pa­gne­ment sérieux :

Coaches financiers indépendants

Les coaches finan­ciers indé­pen­dants sont une excel­lente option pour obte­nir des conseils per­son­na­li­sés et adap­tés à votre situa­tion. Contrai­re­ment aux ban­quiers, ces pro­fes­sion­nels n’ont pas de conflit d’in­té­rêt avec des ins­ti­tu­tions finan­cières. Ils peuvent vous aider à éta­blir un plan de rem­bour­se­ment des dettes, créer un bud­get réa­liste, et pro­po­ser des stra­té­gies pour amé­lio­rer votre situa­tion finan­cière. Il est impor­tant de choi­sir un coach cer­ti­fié et bien réfé­ren­cé pour garan­tir la qua­li­té de l’ac­com­pa­gne­ment.

Services de rachat de crédit fiables

Les socié­tés de rachat de cré­dit spé­cia­li­sées peuvent être une solu­tion effi­cace pour regrou­per tous vos cré­dits en un seul prêt avec des men­sua­li­tés réduites. Cette conso­li­da­tion peut sim­pli­fier la ges­tion de vos dettes et réduire le coût total des inté­rêts. Voi­ci quelques options fiables à consi­dé­rer :

  • Cré­dit Muni­ci­pal de Paris : cet éta­blis­se­ment public pro­pose des solu­tions de rachat de cré­dit avec un accom­pa­gne­ment per­son­na­li­sé.
  • CAFPI : spé­cia­li­sé en prêt immo­bi­lier et en rachat de cré­dit, CAFPI offre des solu­tions adap­tées à chaque situa­tion finan­cière.

Organismes de conseil en gestion de dettes

Des orga­nismes non-gou­ver­ne­men­taux offrent éga­le­ment des conseils et des ser­vices per­son­na­li­sés pour la ges­tion des dettes. Ces ser­vices sont sou­vent gra­tuits ou à faible coût :

  • Cré­sus : cette asso­cia­tion aide les per­sonnes en dif­fi­cul­té finan­cière en offrant des conseils per­son­na­li­sés et en aidant à négo­cier avec les créan­ciers.
  • UDAF (Union Dépar­te­men­tale des Asso­cia­tions Fami­liales) : l’U­DAF pro­pose un accom­pa­gne­ment en matière de ges­tion bud­gé­taire et de sur­en­det­te­ment, four­nis­sant des conseils adap­tés à chaque situa­tion.

Conclusion

Si vous ne vous en sor­tez pas seul, il est essen­tiel de trou­ver un ser­vice ou un pro­fes­sion­nel de confiance pour obte­nir des conseils adap­tés et fiables en matière de ges­tion des dettes. Il n’y a aucune honte à ça.

Les coaches finan­ciers indé­pen­dants, les orga­nismes spé­cia­li­sés, et les ser­vices de rachat de cré­dit peuvent offrir des solu­tions per­son­na­li­sées et effi­caces pour vous aider à mieux gérer vos finances per­son­nelles. Assu­rez-vous de véri­fier les réfé­rences et les avis des ser­vices que vous envi­sa­gez pour garan­tir leur fia­bi­li­té et leur per­ti­nence pour votre situa­tion spé­ci­fique.

Épargner

L’importance de l’épargne

L’é­pargne est une com­po­sante essen­tielle de la ges­tion des finances per­son­nelles. Elle joue le rôle prin­ci­pal de votre ave­nir finan­cier et dans la réa­li­sa­tion de vos pro­jets.

Sécurité financière

En met­tant de côté une par­tie de vos reve­nus, vous vous pro­té­gez contre les impré­vus tels que les pannes de voi­ture, les répa­ra­tions à la mai­son ou une perte tem­po­raire de reve­nus. Dis­po­ser d’une épargne vous évite de recou­rir à des cré­dits coû­teux en inté­rêts. Vous rédui­rez aus­si votre “stress finan­cier”, car vous sau­rez que vous pour­rez gérer les situa­tions d’ur­gence faci­le­ment et serei­ne­ment.

Réalisation de projets

Épar­gner vous aide à finan­cer vos pro­jets de vie sans avoir à contrac­ter des dettes. Que ce soit pour des vacances, l’a­chat d’une mai­son ou encore les études de vos enfants, avoir une épargne dédiée vous per­met de concré­ti­ser ces pro­jets. Pla­ni­fier vos éco­no­mies pour des objec­tifs spé­ci­fiques vous donne une vision claire de ce que vous pou­vez accom­plir et vous per­met de gérer vos finances per­son­nelles de manière plus effi­cace.

Intérêts composés

Plus vous com­men­cez à épar­gner tôt, plus vous béné­fi­ciez de l’ef­fet des inté­rêts com­po­sés. La 8e mer­veille du monde selon Ein­stein. Cela signi­fie que vous gagnez des inté­rêts non seule­ment sur votre capi­tal ini­tial, mais aus­si sur les inté­rêts accu­mu­lés. Sur le long terme, ce phé­no­mène peut consi­dé­ra­ble­ment aug­men­ter la valeur de votre épargne, vous per­met­tant de bâtir un patri­moine solide. Je vous ai rédi­gé un article com­plet pour bien com­prendre des inté­rêts com­po­sés.

Matelas de sécurité de 3 à 6 mois

Le mate­las de sécu­ri­té est une épargne de pré­cau­tion essen­tielle pour une bonne ges­tion de ses finances per­son­nelles. Il per­met de res­ter serein et de faire face aux impré­vus.

Importance du matelas de sécurité

Avoir un mate­las de sécu­ri­té vous per­met de faire face à des évé­ne­ments impré­vus comme une perte d’emploi, des frais médi­caux, ou des répa­ra­tions urgentes. Sans cette réserve, vous pour­riez être contraint de contrac­ter des dettes à des taux d’in­té­rêt éle­vés, ce qui aug­men­te­rait votre stress et com­pro­met­trait votre sta­bi­li­té finan­cière.

Montant recommandé

Il est géné­ra­le­ment conseillé d’é­par­gner l’é­qui­valent de 3 à 6 mois de dépenses cou­rantes. Pour déter­mi­ner ce mon­tant, pre­nez le mon­tant de vos charges fixes men­suelles plus la moyenne de vos charges variables. Mul­ti­pliez ensuite ce total par 3 ou 6 pour obte­nir le mon­tant de votre mate­las de sécu­ri­té idéal. 6 mois étant évi­dem­ment bien plus confor­table.

Constitution du matelas de sécurité

  • Éta­blir un plan d’é­pargne : fixez un pour­cen­tage de vos reve­nus que vous épar­gne­rez chaque mois jus­qu’à atteindre votre objec­tif. Par exemple, 10 % de votre reve­nu men­suel. Si vous sui­vez le sys­tème des 50 30 20, pro­po­sé dans la par­tie faire son bud­get, met­tez les 20 %.
    Le mate­las de sécu­ri­té pou­vant être sal­va­teur, je pro­po­se­rai de le consti­tuer en prio­ri­té. Et donc de mettre toute la par­tie épargne men­suelle dans ce mate­las jus­qu’à atteindre le mon­tant que vous vous êtes fixé.
  • Auto­ma­ti­ser l’é­pargne : confi­gu­rez des vire­ments auto­ma­tiques vers un compte d’é­pargne dédié dès que votre salaire est ver­sé.
  • Réduire les dépenses super­flues : iden­ti­fiez et éli­mi­nez les dépenses non-essen­tielles pour aug­men­ter votre capa­ci­té d’é­pargne.

Placement du matelas de sécurité

Il est impor­tant de pla­cer cette épargne de sécu­ri­té dans un sup­port sûr et liquide, pour garan­tir un accès facile et rapide aux fonds en cas de besoin. Les options recom­man­dées :

  • Livret A : un livret d’é­pargne régle­men­té offrant une sécu­ri­té totale et une dis­po­ni­bi­li­té immé­diate des fonds.
  • Livret de Déve­lop­pe­ment Durable et Soli­daire (LDDS) : simi­laire au Livret A, avec un pla­fond plus faible.
  • Le livret d’é­pargne popu­laire : sou­mis à des condi­tions de reve­nus, le LEP est le livret avec le meilleur taux d’in­té­rêt.

Définir vos objectifs et projets.

Main­te­nant que vous avez mis en place toutes les actions néces­saires pour bien gérer vos comptes et que vous avez des comptes sains, il est temps de pen­ser à l’a­ve­nir. Défi­nir vos objec­tifs et pro­jets est une étape clé pour bien gérer vos finances per­son­nelles. Cela vous per­met de don­ner un sens à votre épargne, une moti­va­tion à l’épargne et de pla­ni­fier effi­ca­ce­ment vos dépenses et vos inves­tis­se­ments.

Identification des objectifs

Com­men­cez par lis­ter vos objec­tifs finan­ciers à court, moyen et long terme. Ces objec­tifs peuvent inclure :

  • Court terme (1 an ou moins) : vacances, achat d’un nou­vel appa­reil, créa­tion d’un fonds d’ur­gence.
  • Moyen terme (1 à 5 ans) : achat d’une voi­ture, réno­va­tion de la mai­son, consti­tu­tion d’un apport pour un achat immo­bi­lier.
  • Long terme (5 ans et plus) : pré­pa­ra­tion de la retraite, finan­ce­ment des études des enfants, achat immo­bi­lier.

Priorisation des objectifs

Une fois vos objec­tifs iden­ti­fiés, il est impor­tant de les prio­ri­ser. Clas­sez-les par ordre d’im­por­tance et d’ur­gence. Par exemple, la consti­tu­tion d’un mate­las de sécu­ri­té pour faire face aux impré­vus est prio­ri­taire par rap­port à des pro­jets moins urgents comme les vacances.

Planification des objectifs

Pour chaque objec­tif, déter­mi­nez le mon­tant néces­saire et le délai dans lequel vous sou­hai­tez l’at­teindre. Ensuite, cal­cu­lez com­bien vous devez épar­gner chaque mois pour y par­ve­nir. Par exemple, si vous avez besoin de 5 000 euros pour un pro­jet dans 2 ans, vous devrez épar­gner envi­ron 208 euros par mois (5 000 euros/24 mois).

Mise en place d’une stratégie d’épargne

Adop­tez une stra­té­gie d’é­pargne régu­lière pour atteindre vos objec­tifs. Uti­li­sez des comptes d’é­pargne dédiés pour chaque objec­tif afin de suivre vos pro­grès plus faci­le­ment. Vous pou­vez éga­le­ment auto­ma­ti­ser vos vire­ments pour vous assu­rer que l’argent est mis de côté chaque mois sans y pen­ser.

Investir

Pourquoi investir ?

Inves­tir est LA rai­son pour laquelle on a fait toutes les étapes pré­cé­dentes.

  • Faire fruc­ti­fier son capi­tal : l’in­ves­tis­se­ment per­met de faire tra­vailler votre argent et de géné­rer des reve­nus sup­plé­men­taires. Contrai­re­ment à l’é­pargne clas­sique, les inves­tis­se­ments peuvent offrir des ren­de­ments bien supé­rieurs, sur­tout sur le long terme.
  • Pro­té­ger son pou­voir d’a­chat : avec l’in­fla­tion, la valeur de l’argent dimi­nue au fil du temps. Inves­tir per­met de contrer cette éro­sion et, à mini­ma, de pré­ser­ver votre pou­voir d’a­chat.
  • Diver­si­fier ses sources de reve­nus : l’in­ves­tis­se­ment offre la pos­si­bi­li­té de diver­si­fier vos sources de reve­nus. Que ce soit par des divi­dendes d’ac­tions, des loyers immo­bi­liers ou des inté­rêts d’o­bli­ga­tions, vous pou­vez créer plu­sieurs flux de reve­nus indé­pen­dants de votre salaire prin­ci­pal.
  • Pré­pa­rer sa retraite : en inves­tis­sant régu­liè­re­ment, vous pou­vez consti­tuer un capi­tal qui vous per­met­tra de main­te­nir votre niveau de vie une fois à la retraite. Des pro­duits comme le Plan d’É­pargne Retraite (PER) ou les assu­rances-vie ont été créés pour cette stra­té­gie.

Les livrets

Les livrets d’é­pargne sont des pro­duits finan­ciers simples et sécu­ri­sés, idéaux pour ceux qui débutent dans la ges­tion de leurs finances per­son­nelles. Comme on l’a vu plus haut, les livrets seront plu­tôt uti­li­sés pour le mate­las de sécu­ri­té. L’a­van­tage des livrets est l’ac­cès facile et rapide à vos fonds. Cepen­dant, leur prin­ci­pal incon­vé­nient est que leur taux d’in­té­rêt est (très) sou­vent infé­rieur à l’in­fla­tion et beau­coup plus faible que les autres types d’in­ves­tis­se­ments. Voi­ci un aper­çu des trois livrets les plus popu­laires :

  • Le LEP : le plus inté­res­sant de par ses inté­rêts (5 % au pre­mier semestre 2024 qui redes­cend à 4 % à par­tir du mois d’août) mais sou­mis à condi­tion de reve­nus dits “faibles”. Le LEP a aus­si le pla­fond le plus faible des livrets à 10 000 €. Vous pou­vez véri­fier son taux et son pla­fond actuel sur le site du ser­vice-public.
  • Le livret A : pro­ba­ble­ment le plus répan­du, le livret A est le livret avec le plus grand pla­fond qui est fixé à 22 950 €. Son taux d’in­té­rêt, plus faible que celui du LEP, est à l’heure où j’é­cris ces lignes (en 2024) à 3 %. Vous pou­vez éga­le­ment véri­fier son taux actuel sur le ser­vice public.
  • Le LDDS : le livret de déve­lop­pe­ment durable et soli­daire est le petit frère du livret A. Même taux, seul son pla­fond dif­fère et est fixé à 12 000 €.

Pour l’exemple, en 2023, pour 10 000 € pla­cé sur un LEP aurait rap­por­té 500 €. La même somme pla­cée sur un livret A, ne vous aurait rap­por­té que 300 € d’in­té­rêts. C’est tou­jours ça de pris.

Le PER : plan d’épargne retraite

Le Plan d’É­pargne Retraite (PER) est un dis­po­si­tif d’é­pargne à long terme des­ti­né à pré­pa­rer sa retraite tout en béné­fi­ciant d’a­van­tages fis­caux.

  • Pour qui : acces­sible à tous, y com­pris sala­riés, indé­pen­dants et retrai­tés.
  • Types d’in­ves­tis­se­ments : fonds en euros, uni­tés de compte, selon le pro­fil de risque.
  • Condi­tions d’é­pargne :
    • Ver­se­ments déduc­tibles des reve­nus impo­sables dans la limite des pla­fonds légaux.
    • Fonds blo­qués jus­qu’à la retraite, sauf excep­tions (achat de la rési­dence prin­ci­pale, acci­dent de la vie).
  • Condi­tions de retrait : pos­si­bi­li­té de retrait en capi­tal ou en rente via­gère à la retraite, avec une fis­ca­li­té variable selon le mode de retrait.

Les assurances-vie

L’as­su­rance-vie est un pro­duit d’é­pargne à long terme qui offre à la fois des avan­tages fis­caux et des pos­si­bi­li­tés de trans­mis­sion de patri­moine avan­ta­geuses.

  • Défi­ni­tion : contrat entre un assu­ré et un assu­reur per­met­tant de consti­tuer un capi­tal ou une rente, tout en béné­fi­ciant d’a­van­tages fis­caux.
  • Public visé : adap­té à tous, que ce soit pour épar­gner, pré­pa­rer la retraite, ou trans­mettre un capi­tal.
  • Types d’in­ves­tis­se­ments : fonds en euros (sécu­ri­té du capi­tal) et uni­tés de compte (poten­tiel de ren­de­ment plus éle­vé avec risque de perte en capi­tal).
  • Avan­tages fis­caux : après 8 ans de déten­tion, les retraits béné­fi­cient d’une fis­ca­li­té avan­ta­geuse. Exo­né­ra­tion de droits de suc­ces­sion dans cer­tains cas.
  • Condi­tions de retrait : pos­si­bi­li­té de retraits par­tiels ou totaux à tout moment. Le contrat peut être dénoué sous forme de capi­tal ou de rente via­gère comme le PER.

L’immobilier

Comme cha­cun le sait, l’im­mo­bi­lier est le pla­ce­ment pré­fé­ré des Fran­çais. L’in­ves­tis­se­ment en immo­bi­lier peut se faire sous forme de pierre, c’est l’im­mo­bi­lier phy­sique, où vous ache­tez un appar­te­ment, une mai­son, un immeuble ou ce qu’on appelle l’im­mo­bi­lier papier. C’est le fait d’a­che­ter des actions d’en­tre­prise immo­bi­lière telles que des SCPI ou SIIC. Non, pas d’immobilier ciseaux, déso­lé.

Immobilier physique

  • Défi­ni­tion : achat direct de biens immo­bi­liers (appar­te­ments, mai­sons, immeubles) pour géné­rer des reve­nus loca­tifs ou réa­li­ser une plus-value à la revente.
  • Avan­tages :
    • Reve­nus pas­sifs : les loyers per­çus consti­tuent une source de reve­nus régu­liers.
    • Valo­ri­sa­tion du capi­tal : la valeur des biens immo­bi­liers peut aug­men­ter avec le temps.
    • Levier ban­caire : vous inves­tis­sez avec l’argent de la Banque. Ça demande donc peu, voire pas de capi­tal de votre part pour inves­tir.
  • Incon­vé­nients :
    • Finan­ce­ment : néces­si­té d’un apport ini­tial et sou­vent recours à un prêt immo­bi­lier.
    • Ges­tion : besoin de gérer les biens ou de délé­guer cette tâche à une agence.
    • Liqui­di­té : ne se revends pas du jour au len­de­main en cas de pro­blème.

Immobilier papier

  • Défi­ni­tion : inves­tis­se­ment dans des parts de socié­tés immo­bi­lières (SCPI, SIIC), per­met­tant de deve­nir pro­prié­taire indi­rect de biens immo­bi­liers.
  • Avan­tages :
    • Ges­tion délé­guée : pas de ges­tion loca­tive à assu­mer, les socié­tés s’en chargent.
    • Diver­si­fi­ca­tion : accès à un large por­te­feuille de biens immo­bi­liers, rédui­sant les risques.
    • Liqui­di­té : pos­si­bi­li­té de vendre ses parts plus faci­le­ment que des biens immo­bi­liers phy­siques.
  • Incon­vé­nients :
    • Ren­de­ment variable : les reve­nus peuvent fluc­tuer en fonc­tion des per­for­mances de la socié­té et du mar­ché immo­bi­lier.
    • Frais de ges­tion : des frais sont pré­le­vés par les socié­tés pour la ges­tion des inves­tis­se­ments.
    • Risques de mar­ché : les per­for­mances des SCPI et SIIC dépendent des condi­tions du mar­ché immo­bi­lier.

La bourse

L’in­ves­tis­se­ment en bourse est une autre option pour diver­si­fier son por­te­feuille et gérer ses finances per­son­nelles effi­ca­ce­ment. La bourse est un inves­tis­se­ment de long terme. On estime la durée mini­mum de 10 ans, car his­to­ri­que­ment en 10 ans, le risque de perte devient qua­si­ment nul.

Sur les 30 der­nières années, la bourse a fait un ren­de­ment moyen annuel de 7,3 %. Dis comme ça, ça peut paraître peu, mais c’est sans comp­ter sur les inté­rêts com­po­sés. Pour que ce soit un peu plus par­lant, voi­ci un exemple : 10 000 € pla­cés à 7,3 % donnent au bout de 10 ans 20 230 €. On a dou­blé son pla­ce­ment. Au bout de 20 ans, on a 40 920 €. Notre capi­tal de départ a été mul­ti­plié par 4. Au bout de 30 ans, c’est près de 83 000 €. On a fait plus de fois 8.

Défi­ni­tion : la bourse est un mar­ché où s’é­changent des actions de socié­tés, des obli­ga­tions et d’autres ins­tru­ments finan­ciers. Inves­tir en bourse signi­fie ache­ter ces titres dans l’es­poir de réa­li­ser des gains grâce à la hausse de leur valeur ou aux divi­dendes ver­sés par les entre­prises.

Public visé : acces­sible à tous, que vous soyez débu­tant ou inves­tis­seur expé­ri­men­té. Cepen­dant, il est impor­tant de s’informer sur les mar­chés finan­ciers ou de se faire accom­pa­gner par un conseiller finan­cier.

Types d’investissements (Ce qu’on peut acheter en bourse):

  • Actions : par­ti­ci­pa­tions dans le capi­tal d’une entre­prise.
  • Obli­ga­tions : titres de créance émis par les entre­prises ou les gou­ver­ne­ments.
  • Fonds indi­ciels et ETF : ce sont des paniers d’ac­tions.
  • Matières pre­mières : or, argent, blé, pétrole,…

Avantages :

  • Poten­tiel de ren­de­ment éle­vé : la bourse peut offrir des ren­de­ments supé­rieurs à d’autres types d’in­ves­tis­se­ments sur le long terme.
  • Liqui­di­té : les titres peuvent être ache­tés et ven­dus rapi­de­ment, offrant une flexi­bi­li­té en cas de besoin de liqui­di­tés.
  • Diver­si­fi­ca­tion : per­met de diver­si­fier ses inves­tis­se­ments à l’in­ter­na­tio­nal et dans dif­fé­rents sec­teurs éco­no­miques.

Risques :

  • Vola­ti­li­té : la valeur des titres peut fluc­tuer for­te­ment, entraî­nant des gains ou des pertes rapides.
  • Risque de mar­ché : dépend des condi­tions éco­no­miques et des per­for­mances des entre­prises.

Conclusion

Gérer ses finances per­son­nelles est une com­pé­tence essen­tielle qui peut trans­for­mer votre vie quo­ti­dienne et votre ave­nir finan­cier.

Ce n’est pas parce que vous gagnez 8 000 € par mois que vous êtes quel­qu’un de riche, ni même d’aisé. Et ce n’est pas parce que vous êtes au SMIC que vous êtes quel­qu’un de pauvre. C’est la ges­tion de finances qui déter­mi­ne­ra dans quel camp vous vous situez.

Voi­ci un résu­mé des points clé à rete­nir :

  • Com­prendre les finances per­son­nelles : il est impor­tant de bien com­prendre les dif­fé­rents aspects de vos finances, y com­pris vos reve­nus, dépenses, épargne et inves­tis­se­ments. Maî­tri­ser ces élé­ments vous per­met de prendre des déci­sions finan­cières éclai­rées.
  • Assai­nir vos comptes : en choi­sis­sant la bonne banque, en évi­tant les débits dif­fé­rés et les décou­verts ban­caires, et en iden­ti­fiant les dépenses super­flues, vous pou­vez main­te­nir vos comptes en bonne san­té et évi­ter les frais inutiles.
  • Faire un bud­get : l’é­ta­blis­se­ment d’un bud­get vous aide à pla­ni­fier vos dépenses et à contrô­ler vos finances. Uti­li­ser des méthodes comme la règle des 50/30/20 ou la tech­nique des enve­loppes peut vous aider à struc­tu­rer vos finances de manière effi­cace.
  • Gérer vos dettes : il faut com­prendre les dif­fé­rents type de dettes et mettre en place des stra­té­gies pour les rem­bour­ser rapi­de­ment. Des solu­tions comme la conso­li­da­tion de dettes et le recours à des ser­vices de conseils peuvent vous aider à mieux gérer vos obli­ga­tions finan­cières.
  • Épar­gner régu­liè­re­ment : l’é­pargne est essen­tielle pour faire face aux impré­vus et réa­li­ser vos pro­jets. Consti­tuer un mate­las de sécu­ri­té de 3 à 6 mois de dépenses cou­rantes est une pre­mière étape indis­pen­sable.
  • Inves­tir intel­li­gem­ment : diver­si­fiez vos inves­tis­se­ments en consi­dé­rant des options comme l’im­mo­bi­lier, la bourse, les livrets d’é­pargne, le PER et les assu­rances vie. Chaque type d’in­ves­tis­se­ment a ses propres avan­tages et incon­vé­nients qu’il est impor­tant de bien com­prendre.

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