CEL : tout savoir sur le Compte Épargne Logement
- Qu’est-ce que le Compte Épargne Logement (CEL) ?
- Conditions d’ouverture et de fonctionnement
- Taux d’intérêt et fiscalité du CEL
- Avantages et inconvénients du CEL
- Le prêt épargne logement (PEL) adossé au CEL
- Le CEL en 2025 : perspectives et alternatives
- FAQ – Questions complémentaires sur le Compte Épargne Logement (CEL)
- Prenez le contrôle de vos finances dès aujourd’hui
Vous cherchez à optimiser votre épargne tout en préparant un projet immobilier ? Le Compte Épargne Logement (CEL) est un produit bancaire réglementé qui permet à chaque particulier de constituer une réserve financière pour l’acquisition ou la rénovation d’une résidence principale, tout en conservant une grande souplesse de gestion.
Avec un taux d’intérêt fixé à 1,50 % brut depuis février 2025, le CEL offre la possibilité d’obtenir un prêt immobilier à taux privilégié, sous réserve de respecter certaines conditions d’ouverture et de fonctionnement : versement initial minimum de 300 €, plafond de dépôt à 15 300 €, retraits libres, et droits à prêt cumulables avec un PEL dans le même établissement.
Mais est-ce encore un choix pertinent face à la concurrence des autres produits d’épargne ? Entre fiscalité, plafonds, souplesse ou rendement, le CEL présente des avantages mais aussi des limites, notamment depuis la suppression de la prime d’État et l’alourdissement de la fiscalité après 2018.
Ce guide complet vous dévoile tout ce qu’il faut savoir : fonctionnement, conditions, taux, fiscalité, obtention d’un prêt épargne logement, et alternatives à envisager selon votre profil.
Découvrez si le CEL peut réellement répondre à votre projet immobilier, et comment l’intégrer efficacement dans votre stratégie d’épargne en France.
Qu’est-ce que le Compte Épargne Logement (CEL) ?
Le Compte Épargne Logement, plus connu sous l’acronyme CEL, intrigue souvent les particuliers en quête de solutions d’épargne adaptées à un projet immobilier. Mais de quoi s’agit-il au juste ? Avant d’entrer dans les détails pratiques, il est essentiel de comprendre l’origine de ce produit, son rôle dans la politique du logement en France, ainsi que le public auquel il s’adresse.
Définition et historique du CEL
Le CEL est un produit d’épargne réglementé, mis en place par l’État français dans les années 1970 pour encourager l’accès au logement. Son objectif : permettre à chacun de se constituer une réserve d’épargne dédiée à l’habitat, tout en favorisant l’économie nationale par le financement du secteur immobilier.
Le CEL s’inscrit dans une politique publique visant à soutenir l’investissement immobilier des particuliers, en complément d’autres dispositifs comme le Plan Épargne Logement (PEL).
Depuis sa création, le CEL a connu plusieurs évolutions réglementaires, reflétant les priorités changeantes de l’État en matière de logement et d’épargne. Il a ainsi été adapté pour répondre aux nouveaux besoins des ménages et aux mutations du marché immobilier, tout en conservant sa vocation première : offrir une solution souple et accessible pour préparer un projet immobilier ou des travaux, dans un cadre sécurisé et transparent.
À qui s’adresse-t-il ?
Le Compte Épargne Logement s’adresse principalement aux particuliers résidant en France, quels que soient leur âge ou leur situation familiale. Il peut être ouvert par un jeune adulte qui souhaite anticiper un futur achat immobilier, par une famille désireuse de préparer des travaux sur sa résidence principale, ou encore par un investisseur prudent à la recherche d’un produit d’épargne réglementé. Le CEL convient aussi bien à ceux qui débutent dans la gestion de leur patrimoine qu’à ceux qui souhaitent diversifier leurs solutions d’épargne.
En résumé, le CEL est un outil accessible à tous les particuliers, sans distinction d’âge, de revenu ou de situation professionnelle, dès lors qu’ils résident fiscalement en France, Bien qu’il semblerait que certaines banques acceptent également son ouverture pour des non résidents. Il s’adresse à toute personne souhaitant épargner en vue d’un projet immobilier, tout en bénéficiant d’un cadre sécurisé et d’une certaine souplesse dans la gestion de son compte.
Conditions d’ouverture et de fonctionnement

Le Compte Épargne Logement (CEL) est conçu pour une gestion simple et accessible de l’épargne dédiée à un projet immobilier. Voici l’essentiel à connaître pour ouvrir et utiliser ce compte au quotidien.
Qui peut ouvrir un CEL ?
Toute personne physique résidant en France, sans condition d’âge, peut ouvrir un CEL : enfant, étudiant, adulte ou retraité. Il n’est possible de détenir qu’un seul CEL par personne, tous établissements bancaires confondus. En cas de cumul, les droits à prêt et intérêts sont perdus. Le CEL peut être associé à un PEL dans la même banque pour optimiser sa stratégie d’épargne logement.
Versement initial et alimentation du compte
L’ouverture d’un CEL requiert un versement initial minimum de 300 €. Ensuite, l’alimentation reste très flexible : les versements sont libres, sans périodicité imposée, à partir de 75 € minimum par opération. Vous adaptez ainsi vos dépôts à votre capacité d’épargne, ce qui facilite la constitution d’un apport pour un projet immobilier ou une épargne de précaution.
Plafond et règles de retrait
Le plafond de dépôt est fixé à 15 300 €, hors intérêts capitalisés, qui peuvent faire dépasser ce seuil. Les retraits sont libres à tout moment, à condition de maintenir un solde minimum de 300 €. Si ce seuil n’est pas respecté, la banque clôture le compte. Cette souplesse permet d’utiliser l’épargne selon ses besoins, tout en préservant les droits à prêt si les conditions sont remplies.
Attention : des retraits importants ou répétés peuvent réduire ces droits, un point à anticiper dans votre gestion.
Durée de détention
Contrairement au PEL, le CEL n’a pas de durée maximale de détention : vous pouvez le conserver aussi longtemps que vous le souhaitez, sans jamais perdre vos droits à prêt ou les avantages liés au compte, tant que vous respectez les conditions de fonctionnement (solde minimum, etc.).
Taux d’intérêt et fiscalité du CEL
Vous vous interrogez sur la rentabilité réelle du Compte Épargne Logement ? Cette section vous éclaire sur le taux d’intérêt en vigueur, la fiscalité applicable selon la date d’ouverture du compte, ainsi que le mécanisme de capitalisation des intérêts. L’objectif : vous permettre d’évaluer l’avantage financier du CEL pour votre épargne et votre projet immobilier.
Taux en vigueur (mise à jour régulière)
Depuis le 1er février 2025, le taux d’intérêt brut du CEL est fixé à 1,50 %. Ce taux, déterminé par l’État, peut être révisé deux fois par an (en février et en août), en fonction de l’évolution du taux du Livret A, auquel il est partiellement indexé. Concrètement, le taux du CEL correspond aux deux tiers du taux du Livret A, arrondi au quart de point le plus proche. Pour vérifier le taux officiel en vigueur à tout moment, il suffit de consulter les sites de référence comme Service-Public.fr ou le portail du ministère de l’Économie.
Sur les deux dernières années, le taux du CEL a connu plusieurs ajustements : il était de 2 % entre février 2023 et janvier 2025, puis il a été abaissé à 1,50 % en raison de la baisse du Livret A. Cette évolution illustre la dépendance du CEL aux politiques publiques et à la conjoncture économique. Ce rendement, modeste en comparaison d’autres produits d’épargne, reste néanmoins garanti et sécurisé.
Fiscalité des intérêts (avant/après 2018)
La fiscalité du CEL dépend de la date d’ouverture du compte :
- CEL ouvert avant le 1er janvier 2018 : les intérêts sont exonérés d’impôt sur le revenu, mais restent soumis aux prélèvements sociaux au taux de 17,2 %. Par exemple, si vous percevez 500 € d’intérêts, la banque prélèvera 86 € de prélèvements sociaux, et vous recevrez 414 € nets.
- CEL ouvert à partir du 1er janvier 2018 : les intérêts sont soumis au prélèvement forfaitaire unique (PFU ou “flat tax”) de 30 %, qui se décompose en 12,8 % d’impôt sur le revenu et 17,2 % de prélèvements sociaux. Ce prélèvement est effectué directement par l’établissement bancaire lors du versement des intérêts. Il est possible d’opter pour le barème progressif de l’impôt sur le revenu si cela s’avère plus avantageux selon votre tranche marginale d’imposition.
À noter : la prime d’État, qui pouvait s’ajouter aux intérêts pour les CEL ouverts avant 2018, est également soumise aux prélèvements sociaux. Pour les comptes ouverts depuis 2018, cette prime n’existe plus.
Capitalisation des intérêts
Les intérêts du CEL sont calculés par quinzaine : les sommes déposées du 1er au 15 du mois produisent des intérêts le 16, celles déposées du 16 à la fin du mois produisent des intérêts le 1er du mois suivant. L’ensemble des intérêts générés sur l’année est capitalisé au 31 décembre : ils s’ajoutent au capital épargné et produisent à leur tour des intérêts l’année suivante, selon le principe des intérêts composés.
Cette capitalisation annuelle permet à votre épargne de croître de façon exponentielle sur le long terme, même si le taux reste modeste. Il est important de noter que les intérêts capitalisés peuvent faire dépasser le plafond réglementaire de 15 300 €, car ce plafond ne concerne que les versements, et non les intérêts générés.
Avantages et inconvénients du CEL
Vous hésitez à ouvrir un Compte Épargne Logement ? Cette section vous aide à peser les forces et les faiblesses du CEL, en comparant ses caractéristiques à celles des autres produits d’épargne. L’objectif : vous permettre de décider si ce produit correspond à votre stratégie patrimoniale ou à votre projet immobilier.
Flexibilité des dépôts et retraits
Le CEL séduit par sa grande souplesse : vous pouvez effectuer des versements à votre rythme, sans obligation de régularité, avec un minimum de 75 € par opération après l’ouverture.
Les retraits sont tout aussi libres : il est possible de retirer tout ou partie de votre épargne à tout moment, sans pénalité, tant que le solde minimum de 300 € est respecté.
Cette flexibilité distingue nettement le CEL du Plan Épargne Logement (PEL), beaucoup plus rigide sur la gestion des flux. Ainsi, le CEL s’adapte aussi bien à l’épargne de précaution qu’aux projets évolutifs, offrant au titulaire une gestion simple et réactive de son capital.
Accès au prêt immobilier ou travaux
L’un des principaux atouts du CEL réside dans l’accès à un prêt immobilier à taux privilégié. Après une phase d’épargne minimale de 18 mois et l’accumulation d’un montant d’intérêts suffisant (75 € pour un achat, 37 € pour des travaux, 22,50 € pour la rénovation énergétique), vous pouvez solliciter un crédit pouvant atteindre 23 000 €.
Ce prêt est destiné à financer l’acquisition, la construction ou la rénovation d’une résidence principale, mais aussi certains travaux d’amélioration. Le taux appliqué est calculé sur la base du taux de rémunération du CEL, majoré d’une commission fixe, ce qui garantit une certaine prévisibilité, même si les conditions du marché évoluent.
Comparaison avec d’autres produits d’épargne (PEL, Livret A…)
Face au Livret A, le CEL affiche un plafond de dépôt inférieur (15 300 € contre 22 950 €), un taux d’intérêt brut généralement plus bas, et une fiscalité moins avantageuse depuis 2018. Le Livret A offre un rendement net de 2,4 % et une exonération totale d’impôt, tandis que le CEL affiche un taux brut de 1,5 % (soit environ 1,05 % net après fiscalité en 2025).
Le PEL, quant à lui, impose des versements réguliers et une immobilisation des fonds plus longue, mais permet d’obtenir un prêt immobilier plus élevé (jusqu’à 92 000 €) et à des taux parfois compétitifs selon la date d’ouverture.
Le CEL se démarque donc par sa liquidité et sa souplesse, mais reste moins attractif pour maximiser le rendement ou les capacités d’emprunt importants.
Produit | Plafond dépôt | Taux d’intérêt net | Fiscalité | Souplesse | Accès au prêt |
---|---|---|---|---|---|
CEL | 15 300 € | ~1,05 % | Flat tax 30 % | Dépôts/retraits libres | Oui (23 000 € max) |
Livret A | 22 950 € | 2,4 % | Exonéré | Dépôts/retraits libres | Non |
PEL | 61 200 € | Variable (1 % à 2 %) | Flat tax 30 % (après 2018) | Dépôts réguliers, retraits limités | Oui (jusqu’à 92 000 €) |
Risques et limites du CEL
Le CEL souffre de plusieurs limites : son rendement net est faible, souvent inférieur à l’inflation, ce qui érode le pouvoir d’achat de votre épargne sur le long terme. Depuis 2018, la fiscalité s’est alourdie, avec l’application du prélèvement forfaitaire unique de 30 %. La suppression de la prime d’État pour les nouveaux comptes a également réduit son attractivité. Enfin, le plafond de dépôt limité à 15 300 € restreint la constitution d’un apport conséquent pour un achat immobilier, et le montant du prêt accessible reste modeste face au coût moyen d’une acquisition.
La concurrence d’autres placements réglementés ou d’assurance-vie, souvent plus performants et flexibles, met le CEL en difficulté, surtout pour les épargnants recherchant la performance ou la diversification.
Le prêt épargne logement (PEL) adossé au CEL
Vous avez constitué une épargne sur votre Compte Épargne Logement et vous vous demandez comment la transformer en levier pour financer votre projet immobilier ? Cette section détaille le fonctionnement du prêt CEL, ses conditions d’accès, son montant, son taux, ainsi que les possibilités de cumul avec d’autres dispositifs. L’objectif : clarifier si ce crédit réglementé peut s’intégrer efficacement dans votre stratégie de financement.
Conditions d’accès au prêt
Pour bénéficier d’un prêt épargne logement adossé à votre CEL, plusieurs conditions doivent être réunies :
- Durée minimale de détention : votre compte doit être ouvert depuis au moins 18 mois au moment de la demande. Cette durée peut être réduite à 12 mois si vous cumulez des droits à prêt cédés par un membre de votre famille titulaire d’un CEL depuis 18 mois.
- Montant d’intérêts acquis : il faut avoir accumulé un minimum d’intérêts, variable selon la nature du projet :
- 75 € pour l’achat ou la construction d’une résidence principale,
- 37 € pour des travaux d’amélioration ou de réparation,
- 22,50 € pour des travaux d’économie d’énergie.
- Utilisation du prêt : le prêt CEL doit obligatoirement financer l’achat, la construction, ou des travaux sur une résidence principale (neuf ou ancien), ou encore des travaux d’extension, de rénovation énergétique, ou d’amélioration. Certains cas particuliers permettent aussi de financer un local professionnel comprenant la résidence principale.
La demande de prêt s’effectue généralement auprès de la banque où est détenu le CEL, mais il est possible de solliciter une autre agence. Le dossier doit inclure les justificatifs liés au projet et à la situation financière de l’emprunteur. La banque évalue la solvabilité et peut exiger des garanties (hypothèque, caution, assurance emprunteur).
Montant et taux du prêt
Le montant maximal du prêt épargne logement adossé à un CEL est fixé à 23 000 €. Ce plafond s’applique quel que soit le projet (achat, construction, travaux). Le montant exact dépend des intérêts acquis : plus vous avez épargné, plus votre capacité d’emprunt augmente, dans la limite réglementaire.
La durée de remboursement du prêt peut s’étendre de 2 à 15 ans, selon votre choix et l’accord de la banque. Le taux d’intérêt du prêt est réglementé : il correspond au taux de rémunération du CEL au moment de la phase d’épargne, majoré de 1,5 % de frais de gestion. Par exemple, pour un CEL rémunéré à 1,5 % (taux en vigueur depuis février 2025), le taux du prêt est de 3 % annuel.
Exemple concret :
Vous détenez un CEL depuis 18 mois, avez acquis 80 € d’intérêts, et souhaitez financer l’achat de votre résidence principale. Vous pouvez solliciter un prêt jusqu’à 23 000 €, remboursable sur 10 ans, au taux de 3 % hors assurance.
À noter : pour les CEL ouverts avant 2018, une prime d’État pouvait s’ajouter, mais elle n’existe plus pour les nouveaux comptes.
Utilisation combinée avec d’autres dispositifs (PTZ, PEL…)
Le prêt CEL peut être cumulé avec d’autres dispositifs de financement :
- PTZ (Prêt à Taux Zéro) : il est possible de combiner un prêt CEL avec un PTZ, un prêt Action Logement ou un prêt d’accession sociale, sous réserve de respecter le taux d’endettement maximal (35 % des revenus).
- PEL (Plan Épargne Logement) : si vous détenez un PEL dans la même banque, vous pouvez additionner vos droits à prêt CEL et PEL. Le plafond global du ou des prêts obtenus (CEL + PEL) ne peut excéder 92 000 €, avec un maximum de 23 000 € pour la part issue du CEL.
- Cession de droits à prêt : vous pouvez céder ou recevoir des droits à prêt d’un membre de votre famille, à condition que le CEL du cédant soit ouvert depuis au moins 18 mois. Cela permet d’augmenter le montant total empruntable.
Attention : chaque dispositif a ses propres conditions d’éligibilité, de montant et de cumul. Il est donc essentiel de bien préparer votre dossier et de comparer les offres pour optimiser votre plan de financement.
Le CEL en 2025 : perspectives et alternatives
Le Compte Épargne Logement (CEL) traverse 2025 dans un contexte où la concurrence des produits d’épargne s’intensifie et où la réglementation évolue. Est-il encore pertinent pour vos projets ? À qui s’adresse-t-il vraiment ? Et quelles alternatives envisager pour optimiser votre stratégie patrimoniale ? Tour d’horizon.
Évolutions réglementaires récentes
Depuis 2018, le CEL a perdu certains avantages historiques : la prime d’État a disparu pour les nouveaux comptes, et la fiscalité s’est alourdie.
En 2025, le taux d’intérêt brut est fixé à 1,5 % (soit environ 1,05 % net après prélèvements sociaux et impôt sur le revenu pour les nouveaux CEL), un niveau inférieur à celui du Livret A ou du LEP. Le plafond de dépôt reste limité à 15 300 €. La souplesse d’utilisation demeure : versements et retraits libres, épargne disponible à tout moment, cumul possible avec un PEL dans le même établissement. Malgré tout, le rendement modeste et la fiscalité limitent désormais l’intérêt du CEL comme produit d’épargne principal, surtout pour ceux qui cherchent à maximiser leur capital ou à protéger leur pouvoir d’achat.
Pour qui le CEL reste-t-il pertinent ?
Le CEL conserve un intérêt pour certains profils :
- Jeunes actifs : Ceux qui souhaitent débuter une épargne immobilière avec une grande flexibilité, sans engagement de versement régulier ni immobilisation de fonds. Le CEL peut servir de première marche avant d’ouvrir un PEL ou d’envisager un achat.
- Futurs acquéreurs : Les particuliers qui prévoient un projet immobilier à court ou moyen terme peuvent utiliser le CEL pour compléter leur apport ou accéder à un prêt à taux préférentiel (jusqu’à 23 000 €). Il s’agit souvent d’un crédit d’appoint, utile pour financer des travaux ou compléter un financement principal.
- Familles : Possibilité de cumuler les droits à prêt au sein du foyer, ou d’associer CEL et PEL pour optimiser la capacité et le taux d’emprunt pour l’achat futur de la résidence principale pour les enfants.
Exemple : Un jeune primo-accédant disposant d’un CEL et d’un PEL dans la même banque pourra cumuler ses droits à prêt pour obtenir un financement à taux réglementé, tout en gardant la liberté de retirer son épargne en cas d’imprévu.
En résumé, le CEL reste un outil de complément au PEL, pertinent pour des profils spécifiques et des projets ciblés. Mais pour optimiser votre épargne ou préparer un achat immobilier important, il s’avère souvent judicieux de combiner plusieurs produits selon vos objectifs, votre horizon et votre tolérance au risque. Avant toute décision, prenez le temps d’analyser votre situation et, si besoin, de solliciter un conseil professionnel pour choisir la meilleure stratégie.
FAQ – Questions complémentaires sur le Compte Épargne Logement (CEL)
Peut-on transférer un CEL dans une autre banque ?
Oui, le transfert est possible, mais il faut en faire la demande à la nouvelle banque. Le CEL conserve son antériorité, mais des frais et des délais sont à prévoir.
Que devient le CEL en cas de décès du titulaire ?
Le CEL est clôturé et le capital est intégré à la succession. Les droits à prêt non utilisés ne sont pas transmis.
Le CEL compte-t-il dans le calcul de l’IFI ou des aides sociales ?
Non pour l’IFI, mais le capital du CEL peut être pris en compte pour certaines aides sociales selon les critères du dispositif.
Peut-on utiliser un prêt CEL pour un investissement locatif ou une résidence secondaire ?
Oui et non. On ne peut pas utiliser les avantages du CEL pour ça ( Le taux d’emprunt). Par contre, il est tout à fait possible de récupérer l’argent du CEL pour n’importe quel autre projet.
Quels sont les frais liés à la gestion ou à la clôture d’un CEL ?
La gestion courante est généralement gratuite. Des frais peuvent s’appliquer en cas de transfert. La clôture est sans frais dans la plupart des banques.
Peut-on céder ou recevoir des droits à prêt CEL dans la famille ?
Oui, la cession de droits à prêt est possible entre membres de la famille, sous conditions d’ancienneté du CEL.
Le CEL peut-il être transféré via la mobilité bancaire ?
Non, la mobilité bancaire classique ne concerne pas le CEL. Il faut suivre une procédure spécifique de transfert.
https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F16136
https://www.bred.fr/particuliers/epargne/epargne-logement/compte-epargne-logement
https://www.labanquepostale.fr/particulier/epargner/epargne-logement/compte-epargne-logement.html
https://www.economie.gouv.fr/particuliers/compte-epargne-logement-cel
https://www.caisse-epargne.fr/epargner/cel-compte-epargne-logement/
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